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traité l'a comparante de guenipe. Qu'il est'vrai qu'elle •lui a donné un coup de pied, mais c'est après avoir reçu un soufflet d'elle. Qu'elle n'a nullement tort et que si quelqu'un a à se plaindre c'est elle comparante.
Sur quoi' nous avons donné acte de tout ce que dessus et nous avons laissé ladite veuve Pagnon, en la possession dudit Pêtre, qui le reconnait et s'en est chargé pour la conduire de notre ordonnance en la cour du grand Châtelet de cette ville à l'effet de la remettre ès mains du premier officier qu'il y trouvera' pour par ce dernier la constituer, et écrouer ès prisons du Grand Châtelet.'Et dans ce moment ladite dame Diderot, sur les prières et sur les instances de ladite veuve Pagnon, s^est- désistée de la plainte par elle ci­dessus rendue, consentant que ladite Pagnon soit relaxée et que ladite plainte demeure nulle comme non faite ni avenue..
Signé : a. champion ; pètre; thiot.
En conséquence nous avons fait mettre ladite veuve Pagnon en liberté. Dont et de quoi nous avons dressé le présent procès verbal. -
Signé : thiot (i).
(i) Archives nationales, Y, 13,777.